Dimensions :
H 18 x L 22 cm
Finitions :
Écran d'encre électronique encapsulé dans une boîte en plexiglas, étagère en bois peint, négatif Date 2012
Avec cadre: 32cm x 33cm x 4.2cm
Pièce Unique
Exposé dans des collections prestigieuses telles que le Victoria & Albert Museum et La MEP, Antony Cairns propose une vision singulière de la ville, sa véritable muse. Né à Londres en 1980, Cairns développe une approche expérimentale influencée par le “futurisme des années 80”. Ses œuvres nocturnes capturent la lumière artificielle des grandes métropoles comme Londres, Tokyo et Los Angeles, révélant un paysage urbain en transformation.
Entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, alors que Londres vivait une phase de développement urbain rapide, Cairns s’est engagé à documenter cette mutation. Vagabond nocturne, il explore la texture urbaine en inversant ses négatifs noir et blanc en positifs, puis en imprimant ses images à l’aide de technologies numériques obsolètes. Loin de la haute définition, ses photographies diffusent une lumière floue, évoquant « l’obscurité de la nuit brumeuse » du cinéaste russe Andrei Moskvin.
Cairns combine des films argentiques et des procédés de chambre noire avec des supports novateurs. Ses œuvres prennent forme sur des films d’argent gélatiné appliqués sur aluminium, diffusées via des lecteurs e-ink modifiés ou encore sur des cartes perforées d’ordinateurs anciens, fusionnant ainsi une esthétique rétro-technique avec des technologies contemporaines.
En 2015, il remporte le Hariban Prize, une reconnaissance qui lui ouvre les portes de l’atelier Benrido à Kyoto. Là, il approfondit ses recherches sur la reproductibilité photographique, en explorant le procédé traditionnel du collotype, un témoignage supplémentaire de son exploration des intersections entre passé, présent et futur.